Type | : | AP |
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Nature | : | Production scientifique |
Au bénéfice du Laboratoire | : | Oui |
Statut de publication | : | Publié |
Année de publication | : | 2018 |
Type de thèse | : | Thèse de Doctorat |
Date | : | 22/03/2018 |
Nombre de pages | : | 187 |
Directeur de thèse | : | Pierre-Yves Pascal, Rodolphe Lemée |
Université | : | Université des Antilles |
Département académique | : | |
Auteur | : | BOISNOIR Aurélie |
DOI | : | - |
URL | : | - |
Abstract | : | La distribution des dinoflagellés benthiques toxiques est inconnue en Guadeloupe et en Martinique, alors qu’à l’échelle du bassin caribéen ces microalgues sont responsables de toxi- infections alimentaires collectives sérieuses comme la ciguatera. Au cours de cette thèse, l’écologie des dinoflagellés benthiques toxiques a été abordée via des études de répartitions spatio-temporelles (Chapitres 1, 2, 3) et une approche d’écologie trophique (Chapitre 4). Dans un premier temps, 27 sites ont été explorés afin de décrire la répartition spatiale des dinoflagellés benthiques en Guadeloupe et en Martinique (Chapitre 1). Seuls les macrophytes (supports biologiques des dinoflagellés benthiques) les plus abondants aux différents sites ont été considérés. Au cours de cette étude, 161 prélèvements ont été analysés et 7 fois plus de dinoflagellés benthiques toxiques ont été trouvés en Guadeloupe qu’en Martinique. Le genre Ostreopsis a dominé la communauté des dinoflagellés benthiques dans ces deux îles, alors que cette tendance a rarement été retrouvée dans le bassin caribéen. Dans un deuxième temps, 3 sites de chaque département ont été sélectionnés afin de mettre en place un suivi mensuel des abondances de dinoflagellés benthiques toxiques sur 18 mois (Chapitre 2). Les sites retenus i) présentaient une forte abondance de dinoflagellés benthiques toxiques et ii) avaient été identifiés comme sites potentiellement dangereux par l’Agence Régionale de la Santé. Au cours de cette étude, 927 prélèvements de macrophytes ont été analysés et 5 fois plus de dinoflagellés benthiques toxiques ont été trouvés en Guadeloupe qu’en Martinique. Les genres Ostreopsis et Prorocentrum ont dominé respectivement en Guadeloupe et en Martinique. Alors que la Guadeloupe se trouve dans la zone où les cas de ciguatera sont les plus nombreux, le genre Gambierdiscus, (responsable de cette intoxication), était deux fois plus abondant en Martinique, suggérant l’existence d’espèces avec des toxicités différentes entre les deux îles. L’abondance des dinoflagellés était peu influencée par les paramètres abiotiques (température et salinité), mais structurée par des paramètres biotiques (macrophytes hôtes). Halophila stipulacea, une angiosperme invasive dans les Petites Antilles, a été identifiée comme favorisant le développement du genre Gambierdiscus. La répartition des dinoflagellés benthiques toxiques a aussi été étudiée en fonction de la profondeur sur 2 sites en Guadeloupe pendant la saison sèche et la saison humide (Chapitre 3). Au cours de cette étude, les genres Ostreopsis et Prorocentrum étaient les plus abondants. Aucune influence de la profondeur n’a été trouvée sur l’abondance totale des dinoflagellés benthiques ; cependant les genres Ostreopsis et Gambierdiscus étaient principalement abondants en surface, alors que le genre Coolia était présent plus en profondeur. L’approche d’écologie trophique concernait le lien trophique entre dinoflagellés benthiques toxiques et méiofaune (Chapitre 4). Les transferts au sein des réseaux trophiques de phycotoxines synthétisées par les dinoflagellés benthiques toxiques sont généralement étudiés chez les organismes de grande taille, délaissant les organismes de petite taille qui sont pourtant en contact direct avec les microalgues. Au cours de cette étude, une attention particulière a été portée aux copépodes harpacticoïdes qui composent la méiofaune. Cette étude expérimentale, par marquage des microalgues aux isotopes stables, s’est focalisée sur les copépodes harpacticoïdes et a permis de mesurer le taux d’ingestion d’Amphidinium sp. et d’Ostreopsis sp.. Cette étude démontre que les organismes de la méiofaune peuvent constituer une voie d’entrée des toxines synthétisées par les dinoflagellés benthiques dans les réseaux trophiques. |
Mots-clés | : | - |
Commentaire | : | inscription Université Antilles-Guyane, en cours (carte d’étudiant normalement cette semaine), financement bourse Région Martinique. Co-direction Rodolphe Lemée et Pierre-Yves Pascal (50/50). Titre : Diversité, répartition et abondance des dinoflagellés benthiques toxiques en Martinique et en Guadeloupe et rôle de la méiofaune dans le transfert des phycotoxines dans les réseaux trophiques |
Tags | : | B&B |
Fichier attaché | : | - |
Citation | : |
Boisnoir A (2018) Les dinoflagellés benthiques de Guadeloupe et Martinique : distribution et rôle trophique pour la méiofaune. Université des Antilles, 187
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