Réponse du phytoplancton à différentes pressions de sélection continues

Type : AP
Nature : Production scientifique
Au bénéfice du Laboratoire : Oui
Statut de publication : Publié
Année de publication : 2020
Type de thèse : Thèse de Doctorat
Date : 11/06/2020
Nombre de pages : 138
Directeur de thèse : Antoine Sciandra, Olivier Bernard, Freddy Guihéneuf
Université : Sorbonne Université
Département académique : Sciences de l'Environnement
Auteur : GACHELIN Manon
DOI : -
URL : -
Abstract : Le phytoplancton, qui regroupe un ensemble de microorganismes aquatiques photosynthétiques unicellulaires, est consommé depuis des millénaires par des civilisations d’Asie et d’Amérique du Sud. En effet, leur teneur parfois très importante en protéines ou en lipides en font une source intéressante d’acides gras essentiels, polyinsaturés (AGPI) notamment. Mes travaux ont été menés sur Tisochrysis lutea, une espèce eucaryote déjà exploitée pour l’aquaculture, qui pourrait à terme se substituer aux huiles de poissons surexploités. En me basant sur le principe d’évolution de Darwin, j’ai soumis cette espèce à une pression de sélection d’intensité croissante, dans le but de faire émerger des individus ayant une teneur en AGPI augmentée.
La sélection a été réalisée dans des cultures maintenues 6 mois dans des photobioréacteurs automatisés (sélectiostats). Un consortium de douze souches a été soumis à des variations de température ou à des variations conjointes de lumière et de température en opposition de phase, d’amplitudes croissantes au cours du temps. Les résultats montrent que cette pression de sélection a permis un doublement de la teneur en lipides totaux (voire une multiplication par 5 pour certaines souches), sans perte de croissance ni de qualité nutritionnelle, les profils d’acides gras des lipides polaires (naturellement plus riches en AGPI que les triglycérides), n’ayant pas été significativement modifiés. L’augmentation des lipides totaux se répercute donc directement sur celle de chaque acide gras. Des mutations ont été détectées dans le génome de ces souches, signe que la population finale résulte d’un processus d’adaptation et non uniquement d’acclimatation.
Mots-clés : -
Commentaire : Devant un jury composé de :
Dr Fayza DABOUSSI, rapporteure
Pr Benoît SCHOEFS, rapporteur
Dr Claude AFLALO, examinateur
Dr Gaël BOUGARAN, examinateur
Dr Jean-Paul CADORET, examinateur
Pr Rodolphe LEMEE, examinateur
Tags : CHOC PISCO
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Citation :
Gachelin M (2020) Réponse du phytoplancton à différentes pressions de sélection continues. Sorbonne Université Sciences de l'Environnement, 138